2025
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À propos de la ressource
Une justice qui se cherche : Ce que la loi de David et Joyce Milgaard dit de nous (Article de blogue)
Ce n’est pas toujours le crime qui fait peur. Dans bien des cas, c’est la condamnation qui effraie, surtout lorsque l’on est innocent.
Imaginez. Un matin d’été, vous êtes encore en robe de chambre, tasse de café fumante entre les mains. Dehors, le soleil caresse doucement les volets. Rien, absolument rien, ne laisse présager que votre vie est sur le point de basculer. Puis, une sonnette retentit.
Vous sursautez. Vous ouvrez. La police est là. Tout s’enchaîne trop vite. Vous n’avez pas le temps de comprendre.
Les mots tombent: « Vous avez le droit de garder le silence… »
Les mains derrière le dos. Le claquement des menottes. On vous pousse dans une voiture de patrouille, sous les regards figés des voisins. Vous n’avez rien fait. Vous le savez. Mais ce jour-là, ça ne compte pas. On vous arrête. On vous accuse. On vous juge. Vous hurlez à l’injustice, mais votre voix se brise. Elle s’éteint. Elle disparaît.
Injuste? Inconcevable? Et pourtant, c’est arrivé. À David Milgaard. Et à tant d’autres. C’est une vérité aussi troublante que douloureuse : notre système de justice, aussi avancé soit-il, peut se tromper. Et quand il se trompe, il ne fait pas que prononcer des mots. Il brise des vies.
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