Après le texte introductif de la chronique sur le blanchiment d’argent, ce billet présente le cadre juridique de la prévention et de la répression de ce crime transnational en procédant à la recension de quelques textes pertinents adoptés par la communauté des États en vue de l’endiguer. Rappelons brièvement le contexte dans lequel ces textes s’inscrivent avant de mettre en relief leurs principales constatations. 

  

Originellement, comme l’écrit Djazira Mehdi, le blanchiment d’argent semble avoir vu le jour dans les années 1920 et 1930 aux États-Unis alors que des gangs cherchaient à donner l’apparence de légitimité à l’argent qu’ils tiraient du racket et qu’ils investissaient par la suite dans les laveries automatiques et les stations de lavage de voiture, d’où le terme  « blanchiment » (money laundering). Peu à peu cette pratique s’est généralisée par le biais du trafic de stupéfiants avant d’atteindre d’autres sphères d’activité et de s’étendre sur plusieurs territoires. Face un phénomène transnational du blanchiment d’argent, les États ont misé sur le multilatéralisme et la coopération pour prévenir et réprimer ce crime. Cette coopération s’est réalisée et se poursuit aujourd’hui par l’adoption de textes juridiques au plan international, régional et sous-régional qui consacrent des mécanismes juridiques pour lutter contre le blanchiment d’argent. 

 


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