Comme le fait observer le Fonds monétaire international, les pratiques de blanchiment d’argent, tirant leurs origines dans les crimes de corruption, de détournement des deniers publics, d’abus des biens sociaux, etc. à travers le monde, défient les systèmes économiques des États et emportent des conséquences fâcheuses sur l’avenir des populations. D’abord, définissons les termes. Par blanchiment d’argent on entend, tout acte ou toute tentative de perpétrer un acte dans le but de dissimuler (grâce à un processus à trois étapes, à savoir : placement, dispersion et intégration) l’origine de l’argent ou des biens dérivés d’une activité criminelle. 

  

Le constat du Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE en sigle) révèle que quelque 590 milliards à 1500 milliards de dollars américains seraient blanchis annuellement au monde. De leur côté, les organisations de la société civile œuvrant dans ce domaine renseignent que certains pays, comme les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie et le Canada occupent une place importante sur la liste des endroits ciblés par des fonctionnaires corrompus ou des criminels transcontinentaux pour blanchir les fruits de leurs forfaits par l’acquisition des biens de grande valeur et le placement d’importantes sommes d’argent.

 


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