Le racisme environnemental, une autre prérogative Couronne-Autochtone? (Article de blogue)

« Les avantages de la poursuite du projet ont été jugés supérieurs aux coûts globaux ». Ou, en d’autres mots : nos avantages justifient vos inconvénients, désolé. C’est le type de réponse qu’obtiennent les communautés racialisées comme celle d’Afton, au Wyoming, qui s’est opposée sans succès à la construction d’un dépotoir à proximité de leur quartier.

 

Au cours des dernières décennies, le mouvement pour la justice environnementale a évolué en réponse à un problème spécifique : l’impact disproportionné des installations dangereuses sur les communautés afro-américaines. Malgré les conditions socio-économiques différentes des États-Unis et les nuances révélées par les études concernant la justice environnementale et le racisme au Canada, ce problème demeure important, d’un océan à l’autre. En effet, le racisme environnemental, une forme de justice environnementale, fait référence aux politiques, aux actes et aux décisions environnementales qui, intentionnellement ou non, désavantagent de manière disproportionnée les individus, les groupes et les communautés racialisées. En tenant compte de cette définition du racisme environnemental, il est difficile de ne pas la relier aux réalités de nombreuses communautés autochtones au Canada.

 


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