Lois autochtones : des traditions vivantes (Article de blogue)

Le 21 juin est la JournĂ©e nationale des peuples autochtones. C’est une occasion de souligner le patrimoine unique, la diversitĂ© culturelle et les apports remarquables des PremiĂšres Nations, des Inuits et des MĂ©tis Ă  la sociĂ©tĂ© canadienne. En cette journĂ©e spĂ©ciale, nous aimerions honorer et reconnaĂźtre que ces peuples possĂ©daient, et possĂšdent encore, leurs propres traditions juridiques. Puisse cela ĂȘtre un petit pas de plus vers une nation canadienne plus unie et inclusive de ses premiers peuples.

 

Avant l’arrivĂ©e des premiers EuropĂ©ens, les peuples autochtones disposaient d’une organisation politique et juridique qui rĂ©gissait les aspects importants de leur sociĂ©tĂ©, tels que le territoire, le mariage, l’adoption, le commerce, le traitement des transgresseurs, etc. Les traditions juridiques autochtones existaient avant l’arrivĂ©e de la common law et du droit civil sur l’Île de la tortue, terme dĂ©signant les terres de l’AmĂ©rique du Nord, incluant donc le territoire que l’on appelle aujourd’hui le Canada. Ces normes juridiques autochtones ont servi de cadre pour les premiers traitĂ©s entre les peuples autochtones et les Couronnes europĂ©ennes.

 

Comme tout autre systĂšme juridique, ces traditions ne sont pas statiques et sont sujettes Ă  l’influence du temps. Ainsi, une loi autochtone ne perd pas son statut « autochtone » parce qu’elle adopte une approche contemporaine. Il peut Ă©galement y avoir des dĂ©saccords philosophiques ou d’interprĂ©tation, de la mĂȘme façon qu’il y en a dans les systĂšmes de common law et de droit civil.

 


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